Le village de GANDUMAS, cité précédemment, mérite à lui seul une page. Il a pris naissance à l'époque Celte, sur un piton dominant la Loue, comme en témoignent son nom et les vestiges du mur vitrifié de Castel Sarrazi.
Il figure dans le testament d'Arédius (VIème siècle) ; au Moyen Age, il est chef lieu de paroisse. Jusqu'à la Révolution, c'est une commune. En 1792, il perd son statut et va être rattaché, pour moitié à Saint Médard, pour moitié à Dussac ! A noter son église romane révélant des fresques et qui fait l'objet de toutes les attentions de la municipalité de Saint Médard en vue d'une restauration ; elle abrite le sympathique Saint Mandé qui a fait se déplacer les foules lors de pélerinages. Une association vient de voir le jour (Mémoire de Pierres à Gandumas) dont nous aurons l'occasion de reparler prochainement.
Gandumas, ce fut aussi une activité de forges sur 5 siècles. Malheureusement, la nature a repris ses droits, ensevelissant les derniers vestiges ainsi que ceux du château du maître de forges.
Gandumas, c'est aussi une "atmosphère", liée à la Loue et à la survivance de coutumes. Pentecôte perpétue, non plus les pélerinages, mais la bombance autour de la fête des goujons ! Les maisons ne sont plus résolument fermées mais attirent de nouveaux habitants "européens" amoureux de ses vieilles pierres. Puisque votre curiosité est attisée, vous trouverez un recueil réalisé par des bénévoles qui complètera tous ces points à l'Office de tourisme du Pays de Lanouaille (05 53 62 17 82) : "Si Gandumas m'était conté". Le long de la promenade, du village jusqu'à la Loue et aux vestiges, deux panneaux vous signaleront Castel Sarrazi et la Forge. Vous pourrez jouir aussi, dès le départ, d'un superbe panorama sur le Domaine d'Essendiéras, ses châteaux, son golf etc...
